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Un jour en 2050

Publié le par Marion Nette

Un rêve prémonitoire ?

Je voulais faire un article semi-fiction pour raconter mon rêve, mais je n'ai plus envie. Un rêve qui s'apparentait plus à une vision d'horreur du futur, vision dû aux événements récents de l'actualité et à mon week-end de janvier qui approchait. Et bizarrement, l'actualité qui a suivi ce rêve allait dans le même sens, Une loi dans je ne sais plus quel pays qui interdit les poursuites sur les violeurs de mineures sous condition qu'ils se marient avec elles. Une autre loi dans un état américain qui interdit l'IVG y compris pour les violeurs, autorisés à poursuivre leurs victimes en justice pour les droit de paternité.

Mon rêve se passait dans un futur proche. C'était dans une conférence ultra confidentielle au dernier étage d'un immeuble, et un breaffing mettait au courant les nouveaux venu de l'historique récent des actualités. Tout démarrait avec l'élection de Trump, celui a fait régresser petit à petit le droit des femmes, jusqu'à son assassinat par une multinationale concurrente. Assassinat mis sur le dos d'un groupe féministe pour faire régresser encore plus le droit des femmes.

Suite à plusieurs rachats forcés et à des assassinats divers, la planète appartenait à 8 personnes, uniquement du sexe masculin, qui avaient racheté l'Australie et chassé une parti des habitants en place pour y faire une résidence privé. L'ile-continent était habité par le gratin de la planète. Les gouvernements en place dans le reste du monde étaient mené par des industriels et ne servaient que leurs propres intérêts. La femme était devenu un animal domestique évolué, une esclave qui faisait les quatre volontés de ces messieurs. La femme était moins protégé que les animaux. Les viols était autorisé à partir de 14 ans et une bataille juridique était en train de faire baisser cet age à 8 ans à condition d'être protégé. La loi du viol avait été mise en place car plusieurs mouvements avaient préconisé l'arrêt de faire des enfants. Tous ces mouvements avaient été poursuivis et exécutés et la loi était restée, afin de pouvoir féconder toutes les femmes qui étaient en age de l'être.

La vie pour les femmes était devenu un enfer. Les hommes avaient droit de vie et de mort, comme pour n'importe quel animal nuisible. Elles étaient tenues en laisse, étaient pucées et géolocalisées par leurs propriétaire en permanence. Comme pour les chiens, certains propriétaires étaient bon et d'autre étaient infâmes. Certaines femmes avaient droit à un nid douillet dans la maison et d'autres étaient attachées dehors par tous les temps. Les femmes trouvées seule à l'extérieur étaient ramassées, emmenées et contrôlées. Celles qui étaient en règle étaient rendu à leur propriétaire contre une amende pour divagation sur la voie publique. Les femmes qui n'étaient pas en règle ainsi que les femmes non reprises par leur propriétaire étaient emmenées dans des refuges en vue d'être soit vendues à des riches particuliers ou à des bordels pour la prostitution, soit fournies à des hôpitaux-prisons afin d'être engrossées pour la reproduction.

Vous avez compris que quand je fait un rêve, c'est du grand n'importe quoi, enfin ceux dont je me souviens. J'espère de tout coeur que ça n'arrivera jamais, mais avec tous les pourris qui recherchent le pouvoir et tous les industriels qui bousillent la planète, je le sens bien mal.

Comme je l'ai laissé entendre par mes tweets, je suis en sursis de vivre, on m'a détecté quelques nodules et on m'a fait des ponctions, j'attends les résultats sous quinzaine. Les résultats de mes prises de sang sont prometteurs mais rien n'est encore sur.

Il me reste mon article sur ma "thérapie" de janvier, il est presque fini. J'ai décliné le rendez vous de février. Pas le coeur de débaucher mon corps sans savoir si ça servira à quelque chose. Car le but de cette thérapie est d'avoir une vie normale, et si elle doit s'arrêter dans quelques mois, ça n'en vaut pas la peine.

Je précise aussi pour tous ceux qui serait content de ma mort. Je n'irais pas au paradis pour peu qu'il existe, j'irais en enfer. Et ceux qui veulent ma mort ou m'ont fait du mal iront en enfer aussi. Je vous attendrais pour vous défoncer la gueule.

Je vous embrasse.

Marion

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E
J'espère que pour ta santé tout va aller Marion. Pensées pour toi. Bisous.
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M
J'espère aussi. Bisous