2015 Et alors ?

oui je sais...

Je ne suis pas trop foulée sur le titre.

Hier soir, je ne suis pas restée chez moi. Mes parents ne faisant rien et la plupart de mes anciens potes sortaient en couple (snif).

Je suis donc sortie dans ma ville, j'ai erré dans les rues au hasard.

Beaucoup de monde dans les rues, malgré le froid piquant, des groupes de jeunes un peu alcoolisés, des groupes de jeunes en balade, des groupes de moins jeune, des couples en recherche de restaurant, des couples en ballade... et moi, pauvre âme en peine.

En plus, étant une fille, je n'aurais pas eu trop de mal à me mêler à un groupe, et l'alcool aidant, je me serais réveillée dans un lit ou quel part dans Bordeaux, et je n'aurais plus eu qu'à me rhabiller et rentrer chez moi, souillée, salie et la bouche pâteuse..

Je n'ai pas beaucoup de vrais amis, en fait j'en ai qu'un et je travaille avec, mais j'ai pensé à lui, à sa déception s'il m'avait vue comme ça.

Place de la comédie, noire de monde à minuit, un mec m'a attrapé par les épaules et m'a smackée en me souhaitant bonne année. il sentait l'alcool à plein nez, la vodka je pense (j'ai quelques années de pratique). ça m'a plus dégoûtée que donner envie. Je me suis enfoncée la tête dans mon écharpe et j'ai préférée fuir, fuir la ville en liesse de la nouvelle année, fuir les cris de joie, les "bonne année et meilleur vœux", les feux d'artifice improvisé, les klaxons, le bruit.

Toute la ville semblait heureuse, je suis rentrée chez moi, en pleurant, seule mais avec la conscience d'être restée "propre" pour commencer la nouvelle année.

Ma mère est en cuisine en ce moment, on va manger plus que de raison aujourd'hui, il va me falloir des semaines pour éliminer les milliers de calories qui vont passer entre mes dents.

Je vous souhaite une excellente année 2015. Et je vous fais de chastes, mais gros bisous.

A bientot.

Marion.